AFRIQUE/IMMOBILIER ET INVESTISSEMENT : BRAZZAVILLE, LUANDA, MALABO ET LIBREVILLE HÔTES DU SIIA 2025

L’édition 2025 du Salon de l’immobilier et de l’investissement en Afrique (SIIA), aura lieu du 8 au 21 novembre 2025, concomitamment dans les quatre « capitales clés d'Afrique centrale » : Luanda en Angola, Brazzaville en République du Congo, Libreville au Gabon et Malabo en Guinée Équatoriale.

Cette édition de l’innovation, du redimensionnement d’un événement d’envergure et de haute facture socioéconomique, parti du Salon de l’immobilier malien dont l’acte inaugural fut posé à Paris, en France en 2015 et, qui devient désormais Salon de l’immobilier et de l’investissement en Afrique (SIIA), vient d’être annoncée à Brazzaville, par Moussa Coulibaly, le « Manager of business administration », au nom d’Ethik Agency, promotrice du label SIIA.

UN SALON, DES OPPORTUNITES

Face à la presse pour annoncer cette première à Brazzaville, Moussa Coulibaly lâche le SIIA 2025, « connectera les professionnels de l’immobilier et de l’investissement de la région avec les diasporas et les marchés à forte croissance de cette sous-région ». Le but, « rassembler des opérateurs économiques, des décideurs publics et des investisseurs privés à Luanda, Libreville, Brazzaville et Malabo, à travers un forum dynamique » pendant lequel devront noués des partenariats pour « une croissance économique partagée ».

En conformité avec la philosophie originelle et à la pratique de cette conférence des investisseurs immobiliers, SIIA 2025 s’articulera autour des expositions, des conférences thématiques, des panels d’experts, des rencontres professionnelles et du réseautage sur le thème, investir, connecter. 

SIIA, UNE HISTOIRE

Tout est parti, explique Moussa Coulibaly, du décalage entre les besoins et les ambitions des pouvoirs publics maliens et les aspirations populaires dans le domaine de l’immobilier, mais aussi des aléas inhérents aux déceptions des aspirants dans ce domaine. « C'était des projets d'investissement dans l'immobilier en Afrique, principalement dans la communauté malienne. La première génération d'immobiliers maliens en Europe, ce n’était pas pour aller s'installer. C'était juste pour aller trouver, chercher de l'argent dans les communautés…Il y a eu beaucoup de déceptions, beaucoup d'arnaques, et souvent même des retours n'étaient pas positifs…On s'est dit, il faut trouver une solution…On a pensé à organiser des salons d'immobilier malien à Paris pour mettre en relation la diaspora malienne de France avec les professionnels maliens du milieu. Et ensuite, l'État les accompagne pour venir rassurer la communauté ».

SIIA, LA SOLUTION

Le SIIA tire ses origines du fait que le problème du logement est commun et crucial dans tous les pays d’Afrique. « Nous apportons des moyens. Nous incitons. Il existe des pistes pour pouvoir trouver les solutions aux problèmes immobiliers, un secteur fort, qui enrichit et l'Etat et les particuliers. Nous devons mettre le maximum de moyens dans les bâtiments…On peut investir chez soi. On peut investir partout où l'immobilier est en place », estime le manager d’Ethik Agency, promotrice du label SIIA. 

Moussa Coulibaly explique que, la même problématique se pose dans toutes les communautés avec presque les mêmes problèmes. Et, il fallait donc initier un salon d'immobilier, un business forum. Ainsi naquit l'idée de l'investissement, notamment du salon de l'immobilier marocain puis, en 2023 a été organisée, la première édition à Paris.

SIIA 2025 EN QUESTION

« Maintenant, il faut s'intéresser à l'Afrique. C'est pourquoi on a décidé de faire cette édition en Afrique. C'est l'Afrique centrale qu'on a choisie. C'est un grand choix. Quatre pays de l’Afrique centrale sont intéressés par cette édition : l’Angola, la République du Congo Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon ».

Cette édition, aura pour thème investir, connecter. Les statistiques commerciaux, argue-t-il, montrent que la Chine, l'Europe, les Etats-Unis, se bousculent aux portes d'Afrique, paradoxalement, les Africains meurent dans l'océan pour arriver dans ces pays. « Pourquoi ne pas nous concentrer chez nous…Là-bas, il y a les savoirs, on est d'accord…Il est temps que nous puissions profiter de nos ressources et exploiter nos ressources…Mais il y a des barrières. Il faut qu'on trouve des moyens de pouvoir enlever ces barrières » et booster le pourcentage du commerce intra-africain.

En un mot, l’idée derrière le SIIA est non seulement d’'innover autour de l'économie, mais aussi l'investissement. « C'est une opportunité pour un partenariat entre les différentes communautés pour pouvoir exploiter les ressources. Nous souhaitons que le SIIA soit un espace de rencontre, pour des opportunités d'affaires, des partenariats gagnant-gagnant ». Le rendez-vous s’annonce de taille à Brazzaville, Malabo, Libreville et Luanda. 

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