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INGENIERIE PETROLIERE : LA SNPC PREPARE LA GENERATION FUTURE

mer. 17 sept. 25

Elle pioche dorénavant les jeunes pousses depuis l’admission au baccalauréat, en partenariat avec les ministères techniques dans la sélection des plus méritant parmi les meilleurs bacheliers de l’année. Et, ceux qui réussiront devraient intégrer la boite après cinq ans de formation, tous frais payés par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC). 

La promotion 2025, forte de 19 étudiants dont sept dames, attendue dans des instituts spécialisés azerbaïdjanais et algériens, quitte le Congo sous peu. Comme tout bon père de famille, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), Maixent Raoul Ominga a prodigué, le 17 septembre 2025, au siège de la société à Brazzaville, les ultimes conseils à ces « ambassadeurs du Congo », dans ces nec plus ultras des écoles spécialisées en ingénieries pétrolière. Des conseils qui ont tourné autour des études ; de la discipline ; de l’honneur au pays à la République, à la SNPC ; de la maitrise de l’anglais et de l’informatique…pour réussir… 

CHANGEMENT DE PARADIGMES

Sur les pas de ses trois prédécesseurs à savoir, Bruno Jean Richard Itoua, Marie Auguste Denis Gokana et Jerôme Koko qui ont misé plus sur la formation continue des cadres déjà en fonction, Maixent Raoul Ominga change les paradigmes. Cette fois-ci, la SNPC investit dans la pépinière, pour une expertise accomplie à la fin de la formation, des cadres dont la qualité ne fera l’ombre d’aucun doute, tant ils sont initiés très tôt à l’univers pétroliers pour en savoir, comprendre et manier les codes, les langages, les techniques, les acteurs, les contextes.

« Maintenant ce sont les étudiants qu'on forme. Avant la formation était réservée aux agents qui ont des contrats. Mais là, il fallait aller aussi piocher depuis l'université pour que ces futurs cadres arrivent déjà pétris de la culture de la SNPC. C'est la nouvelle façon de faire. C'est-à-dire former désormais les cadres de maison. C'est-à-dire qu'ils vont quitter depuis la première année. Jusqu'à avoir les diplômes d'ingénieur éventuellement. Et venir intégrer l'entreprise », justifie le directeur général.

AVENIR TRACE A LA SNPC

Quant à l’intégration contractuelle directe à la SNPC, après les cinq ans de formation en Algérie et en Azerbaïdjan, le directeur général de la SNPC insiste sur la réussite. « Là, c'est le concept de réussir. La SNPC a déjà payé la formation pour les cinq ans, donc 5 ans de formation pour devenir ingénieur…Si vous réussissez, vous intégrez la SNPC. Si vous échouez, vous rejoignez la famille ».

Ces étudiants d’origines diverses à travers le pays, ont été sélectionnés objectivement et simplement sur la base de leur moyenne d’admission au bac session de 2025, en partenariat avec les départements ministériels techniques, pour garantir l’égalité de chance. « Le mode de sélection est simple…On a vu les enfants ayant obtenu de très bonnes moyennes au bac, mais qui étaient presque perdus. Qui choisissent maintenant d'aller faire de la pharmacie dans le quartier. On les a ramenés sur la voie qu'ils méritent… On est là aussi pour servir ce pays comme le veut le chef de l'État. C'est le mérite nous promouvons », précise Maixent Raoul Ominga.

AGREABLE SURPRISE

Et, c’est le cas de Makaya Basola Cristionel qui se prend pour un miraculeux tant il avait pris un autre chemin quand il reçut l’appel. « Pour moi déjà, c'est quelque chose de grandiose parce que, je ne me voyais vraiment pas terminer mes études en ingénierie pétrolière. Après mon bac je suis passé à la faculté de médecine, donc j'étudiais, je faisais des études en médecine. Après on m'a appelé, on m'a contacté pour me dire que j'ai obtenu une bourse comme quoi je devrais dorénavant faire des études d'ingénierie pétrolière. J'ai sauté dessus parce que de base ça a toujours été un petit rêve pour moi de faire l'ingénierie. J'ai dû faire médecine par rapport aux moyens de bord », confesse-t-il.

Une chance Divine estime une autre étudiante. « Pour moi c'est vraiment une chance divine que je ne peux pas vraiment expliquer. Ça me fait très plaisir. C'est comme un rêve qui se réalise en fait ».

« En mission » comme rappelé par le DG de la SNPC, les 19 étudiants, en sus de la « première vague Bakou I, qui a fait honneur et qui continue de faire honneur au Congo en Azerbaïdjan », ont la main sur le cœur, juré de se conformer aux bons conseils du bon père, remerciant au passage le président de la République, le gouvernement mais surtout la direction générale de la SNPC pour cette action relevant de ses actions sociétales.

BRAZZA NET en Azerbaïdjan et en Algérie : +242 06 662 88 75, ebdimix@gmail.com