URGENCE ENVIRONNEMENTALE : LE SEEAC ET L’ACEE POUR DES SOLUTIONS ADAPTEES AUX NOUVEAUX DEFIS
Le secrétariat exécutif pour l'évaluation environnementale en Afrique centrale (SEEAC) tient depuis le 16 et, jusqu’au 19 septembre 2025, en collaboration avec la Commission néerlandaise pour l'évaluation environnementale (CNEE) et l'Association congolaise pour l'évaluation environnementale (ACEE), d’importantes et cruciales rencontres internationales à Brazzaville, question de concilier la course au développement avec la préservation de l’environnement.
Il s’agit du onzième séminaire-atelier sous-régional de formation axé sur le processus, les méthodes et outils d'évaluation environnementale et sociale stratégique et, du seizième séminaire international du SEEAC sur l’évaluation environnementale et sociale stratégique et développement durable.
DES EMINENCES GRISES AU CHEVET DE L’ENVIRONNEMENT
Les travaux ouverts par Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, consistent en un « renforcement des compétences techniques et stratégiques des différents acteurs de l'évaluation environnementale, à travers des modules de formation, des présentations thématiques, des panels de discussion et des échanges d'expériences ».
A cet effet, des experts, chercheurs, représentants d'institutions publiques et privées ; des responsables en charge du développement durable, de l'urbanisme, de l'aménagement du territoire, des infrastructures ainsi que ; des représentants des administrations et structures concernées par le processus d'évaluation environnementale, des organismes régionaux, sous-régionaux et internationaux, de la société civile et du monde académique améliorent leurs savoirs et compétences inhérents à leur professionnalisation davantage et, à l'harmonisation des pratiques d'évaluation environnementale et sociale stratégique en Afrique centrale, en harmonie avec les objectifs du développement durable.
TROUVER DES SOLUTIONS ADAPTEES AUX NOUVEAUX DEFIS
En sa qualité de président en exercice du SEEAC et de l’ACEE et de l’hôte de ces rencontres, Louis Bibissi a tenu à préciser que parmi les participants, figurent les responsables et experts des associations nationales spécialisées en évaluation environnementale de l’Afrique centrale tout en saluant le combat que mène Denis Sassou N’Guesso, depuis plus de trois décennies, pour la préservation de l’environnement.
Ces échanges d’idées et expériences, a-t-on retenu de lui devront renforcer l’engagement collectif pour la protection de l’environnement, tant l’évaluation a-t-il insisté, représente un outil indispensable, pour anticiper les impacts de projets et garantir le développement durable. Outre l’amélioration des expériences et des compétences, ces assises sont un cadre de réflexion sur les défis environnementaux présents et futurs étant donné qu’il faut « trouver les nouvelles solutions pour relever les défis ».
De leur côté, Joseph Mana Fouafoua, Emilienne Raoul et Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa respectivement président d’honneur de l’ACEE et président de la Commission nationale pour la transparence dans la gestion des finances publiques (CNTR) ; présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) la marraine de ces assises et ; ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, ont chacun convergé leur intervention sur l’urgence de concilier la quête du développement durable avec l’impératif de la préservation de l’environnement, puisque, « nous n’avons hérité la terre de nos ancêtres, mais l’avons empruntée à nos enfants ».
EES, UNE BOUSSOLE
Ainsi, l’évaluation environnementale a-t-on retenu d’Emilienne Raoul, permet d’analyser en amont les politiques, les plans et les programmes, afin d’a pour analyser les impacts potentiels pour assurer une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux et favoriser le développement durable ; prévenir les risques et les impacts négatifs, renforcer la transparence et la participation des citoyens et partie prenante dans le processus. La présidente du CESE qui attend avec impatience les conclusions de ces rencontres internationales estime qu’elles marquent une étape cruciale pour le renforcement la transparence, la participation citoyenne. Les recommandations, espère-t-elle, au regard des savoirs, expériences et expertises techniques mobilisés serviront de boussole, pour bâtir un avenir plus prospère et respectueux l’environnement commun.
Sous le choc de la révélation du gouvernement à la faveur de la journée internationale de la couche d’ozone relative à l’existence d’un « trou béant » de cette couche protectrice de la planète, le président d’honneur, Joseph Mana Fouafoua salue une boussole éthique, un instrument de gouvernance responsable pour un développement ne se fait pas au détriment du cadre de vie et des générations futures.
FACE A L’URGENCE
Quant à Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa, ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire qui a lancé les rencontres, elle a fait l’éloge du deuxième poumon écologique mondiale qu’est le bassin du Congo, mais s’est aussi alarmé devant le fait qu’il perd chaque année de nombreux hectares du fait de la course au développement mais aussi des aléas naturels. Face à cette urgence, a affirmé la ministre, l’évaluation environnementale stratégique constitue une des réponses précoces et pragmatiques.
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