politique

DIASPORA FACE A R. MALANDA A PARIS : LE CONGO CONFIANT DE SA DIASPORA

dim. 14 sept. 25

Plus qu’un simple échange soit-il direct, franc donc sans tabou, l’agora républicaine du 13 septembre 2025 au palais des glaces à Paris, a été un moment inédit entre le député, conseiller politique du président de la République, Rodrigue Malanda Samba et les Congolais de l’espace Schengen, notamment ceux de la France, qui ont fait entendre leur voix, afin de bâtir un futur commun.

Face à l’ancien congolais de la diaspora congolaise, plus d’un demi-millier des membres des compatriotes venus des quatre coins de la France qui n’ont occulté aucun aspect essentiel de la vie nationale. Et, Rodrigue Malanda Samba est la courroie de transmission des désidératas de ladite diaspora, au président de la République. 

CE QUE VEUT LA DIASPORA

Le sort des activistes, influenceurs antisystèmes et autres opposants politiques considérés à tort ou à raison comme des exilés une fois rentrés au pays ; les problèmes sociaux, éducatifs, financiers, la gouvernance publique, l’insécurité, l’accès à l'eau, à l'électricité et à l'école, le chômage et l’emploi des jeunes ; la place et le rôle des Congolais vivant à l’étranger dans le processus de développement national et dans les institutions. « Les autorités ne demandent qu'à vous voir rentrer chez vous, et personne n'ira en prison pour cela… s'il y a un Congolais de la diaspora qui a des difficultés pour rentrer chez lui, je m'engage à lui porter protection, et je l'ai déjà fait », répond Rodrigue Malanda Samba aux compatriotes engagés, activistes, influenceurs et opposants qui nourrissent de la peur pour regagner leur pays d’origine.

UNE DIASPORA RASSURANTE

La diaspora congolaise du monde entier, dit-il, « doit sortir de l'individualisme léthargique qui caractérise la majorité de ses membres, pour s'unir, se structurer, se réinventer et se transformer en force de frappe financière, capable de renforcer le dynamisme économique national et de fortement contribuer à l'amélioration de la croissance du produit intérieur brut, tout en cessant d'être l'otage d'une minorité bruyante et violente qui à s'arroge le droit de parler au nom de tous, sans en avoir reçu mandat ».

Prenant appui sur la réalité quotidienne qu’affiche certains de ces compatriotes, le conseiller du chef de l’Etat affirme, « vous avez trop souvent souffert au même titre que l'image de notre pays, des violences verbales, physiques et autres dérives, orchestrées par une nouvelle espèce de trafiquants, qui à coup de menaces, calomnies, médisances, injures et contre-vérités, occupe le devant de la scène, occultant ainsi la diaspora créative, innovante, dynamique et porteuse de mieux-être, pour notre État-nation en construction ».

UN TEMPS POUR TOUT

Se référant aux Saintes écritures, il concède, « il y a un temps pour tout », pour faire part de son vœu, « pour notre diaspora, que soit venu le temps de l'apaisement, de la paix des cœurs et de la tranquillité des esprits ».

La rencontre citoyenne s’est avérée comme une véritable « agora républicaine, fondement d'une nouvelle dynamique d'échanges patriotiques, empreint de respect, de responsabilité et de sérénité ».

Dès le départ, les interlocuteurs de Rodrigue Malanda Samba ont compris que la rencontre citoyenne a été la « main tendue à certains compatriotes en délicatesse avec la République, un repositionnement stratégique au cœur des priorités nationales, pour les Congolais de l'étranger » sur quelques principes, codes écrits ou oraux, physiques ou immatériels dont « un cadre institutionnel, juridique et légal, renforçant sa cohésion ; un dispositif étatique, garantissant l'égalité des chances ; un pacte républicain reconnu, revendiqué et assumé par tous ; et, une construction mémorielle, encourageant l'avènement d'une mémoire collective, sublimant le sentiment d'appartenance à notre communauté nationale ».

DES ASSURANCES SUR LE DROIT DE VOTE

Privée du droit de vote jusque-là, les membres de la diaspora ont été édifiés de ce que si pour l’échéance politique en perspective la montre ne joue plus en cette faveur, rien n’est perdu au-delà de la présidentielle de 2026.

A ce propos, le conseiller du chef de l’Etat précise, « pour la prochaine élection présidentielle, je ne peux pas vous rassurer, il est trop tard déjà. Mais, nous travaillons afin que vous n'ayez pas seulement le droit de vote, mais que vous ayez aussi au moins deux députés à vous ».

En fait, cette démarche qui aura été une réussite en comparant aux expériences passées intègre le processus de renforcement de la confiance par « le dialogue entre les institutions nationales et la diaspora autour des enjeux de paix, de cohésion nationale et de développement partagé ». Il a été aussi, « un cadre d’écoute, d’échange et de mobilisation pour favoriser l’implication des Congolais de l’étranger dans la co-construction du Congo ». 

Un comité de suivi des préconisations des échanges pourrait être institué. Mais si tout semble bien parti et que Rodrigue Malanda Samba a bien accompli son travail, il n’en reste pas moins que de la sincérité des uns et des autres dépendra l’intensité de la confiance qui fera que la diaspora, les Congolais vivant au pays et les institutions ne se regardent plus en chiens de faïence.

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