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MODERNISATION DE LA CRF : L’ULTIME MODULE DE L’AVENTURE DE FRANÇOIS GUIMBI

mer. 27 août 25

C’est une métamorphose que l’ouvrier, le directeur général de la Caisse de retraite des fonctionnaire (CRF) veut intégrale. Après le premier, François Guimbi a fait réceptionner le second module du chantier de la direction générale de la CRF, par Christian Aboke Ndza, le directeur du cabinet du ministre d’Etat, ministre de la sécurité sociale, le 26 août 2025. L’ultime étape physique de cette aventure est le dernier le troisième niveau attendu en fin d’année.

Le grand travail en cours dont la phase pilote avait été visitée et réceptionnée par le ministre d’Etat, Firmin Ayessa en personne intègre la modernisation totale de la Caisse de retraite des fonctionnaires. Après la modernisation du compartiment de la réception des usagers, la constitution des dossiers de pension, le suivi de ces dossiers ; le second, visité avant la réception et qui a suscité l’admiration de Christian Aboke Ndza, le directeur du cabinet du ministre d’Etat Firmin Ayessa englobe plusieurs entités abritant les services principaux à l’instar de la direction de liquidation, la direction financière.

Ce travail exécuté par une expertise sino-congolaise a consisté en la réhabilitation et recalibrage des murs, en remodelage et ultra sécurisation des services et des bureaux abritant des services clés ; électricité, plomberie sanitaire et réseaux d’interconnexion des services ; application de la peinture ; installation des caméras de surveillance et des dispositifs préliminaire de la digitalisation tant attendue, en l’équipement des bureaux, en pose des portes et armoires blindés dont l’accès digitalement personnalisé.

DE GRANDES CHOSES ACCOMPLIES

« L'ingéniosité et l'intelligence humaine ont été mises à contribution pour trouver, à travers des mécanismes aussi simples, mais très dynamiques et dignes, que cette infrastructure sorte de terre et, c’est du lourd », s’est exclamé Christian Aboke Ndza au terme de la visite.

« Même si les hommes ne sont pas immortels, leurs œuvres le sont. Et l'immortalité d'un homme peut se décréter à travers ses œuvres. Il est vrai que monsieur François Guimbi passera, mais l'œuvre restera. Et on se rappellera qu'il fut un monsieur qui, dans sa gestion, dans sa collaboration, a laissé cet héritage…Ceux qui passent comme moi aujourd'hui, qui voient cette grande métamorphose, ont du mal à y croire qu'on est toujours là à la CRF. C'est pour dire que lorsqu'on veut, on peut, et c'est le cas ici », s’est-il émerveillé.

Mais, les instructions et orientations de la hiérarchie plaident pour une modernisation aussi globale, inclusive qu’intégrale ; physique qu’immatérielle et la ponction essentielle en sera l’introduction de l’intelligence artificielle, la digitalisation, la bancarisation totales de la structure et ou des pensionnés. « Il y a des grandes choses qui sont accomplies, dans le but de laisser à notre administration publique ces outils performants, qui vont permettre à ce que le travail qui se fait au niveau des caisses, qui se fait au niveau de la fonction publique, soit corrélé et qu'on arrive à la satisfaction de l'usager client, que nous appelons de tous nos vœux », fait savoir l’émissaire de Firmin Ayessa.

LES DERNIERS PALIERS D’UNE REVOLUTION SILENCIEUSE

Le troisième palier dit le directeur de cabinet, « porte sur cette grande révolution silencieuse…depuis ces trois dernières années…pour la mise en place d'un fichier unique, fonction publique-solde-CRF… la mise en place du système intégré de gestion des ressources humaines de l'État dans la mission principale et la gestion automatique de la carrière des agents » ce qui fera que, « lorsque tous les systèmes seront interconnectés, qu'un agent civil de l'État qui cesse ses activités au mois d'août, il a son dernier salaire et au mois de septembre, il a sa première pension ». Et, conclut-il, « c'est là qu'on parlera de la retraite automatique ».

Mais, le directeur général de la CRF reste déterminé à aller au bout, des instructions hiérarchiques, liées à cette révolution silencieuse vers la retraite automatique. « Nous travaillons pour que ce soit le délai d'achèvement de la preuve que le président de la République il aura apporté aux retraités quant à l'attention qu'il porte à ses retraités…Reste le troisième et dernier module, qui devrait, nous l'espérons, nous le souhaitons vivement avoir été réalisé d'ici avant fin décembre 2025. Ce dernier module qui va contenir…grandes salles de réunion, tous les serveurs, toutes les machines… pour la numérisation, l’usage de l'intelligence artificielle ».

A la fin de la métamorphose, les retraités auront de l'avant, une grande salle d'attente, avec tous les moyens qui permettront à chacun de savoir quand est-ce qu'il est reçu, selon le service ouvert, ou l'heure à laquelle il est arrivé, et dans les conditions les plus idoines.

AU-DELA DE CE QUI EST PHYSIQUE

C’est l’une des séquences essentielles de l’aventure engagée par François Guimbi qui œuvre à ce que ce ne soit pas seulement un bâtiment, les matériaux du bâtiment, puis plus rien. Aussi, concède-t-il, « Nous travaillons pour faire qu'ici soit logé, non seulement le bâtiment, mais ce qui accompagne toutes les possibilités de travail, avec tout ce que la science, la technologie, c'est-à-dire l'intelligence et son usage à fond ».

DIGITALISATION, PRIORITE OBSESSIONNELLE

Et dans cette quête, l’identité digitale au-delà d’être une priorité, s’érige en obsession pour François Guimbi. « Tout est entrepris pour que, à terme, les usagers trouvent à la CRF, le maximum d'avantages que donne l'utilisation de l'intelligence artificielle…Un travail de numérisation est en train d'être fait partout. La connexion va permettre de faire, nous l'espérons, dans les délais les plus brefs. Je rêve qu'en 2026, ce sera le cas, je rêve, mais je pense que ce n'est pas dans l'ordre du rêve seulement ».

Ce n’est pas de la fiction, selon le directeur général de la CRF, car les services se sont prêts. « C'est obligatoire pour assurer, pour garantir, y compris une gestion rigoureuse, non pas seulement administrative, mais y compris financière », puisque « tous les retraités seront payés par virements bancaires ». Et, personne n’imagine, le résultat que cela donne. 

En un mot, la beauté physique de la CRF doit être suivie par la numérisation, même si, le troisième module s’avère complexe sur le plan numérique. C’est au bout de ce processus, que pourrait enfin se réaliser les plus grands rêves des plus hautes autorités républicaines en rapport avec la CRF attendue par tous. Un pas de géant est franchi. Mais le chantier est titanesque.

La volonté et la détermination de François Guimbi dans la mise en œuvre des instructions du président de la République, du ministre de tutelle à cet effet, sont non négociables.

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