DOUANES/POINTE-NOIRE : MAFFIA ET COMPLOTS SOUS LES PIEDS DE CHRISTIAN YOKA

Des membres du cabinet du ministre des finances, du budget et du portefeuille public et leurs affidés dont d’anciens collaborateurs des prédécesseurs de Christian Yoka, à la réputation sulfureuse et basés actuellement à Pointe-Noire, tirent les ficèles. Et, leurs marionnettes, les quatre émissaires en mission commandée de leurs mentors et non au service de la République agissent comme des robots, pour caler le dernier maillon gênant et disposer de à leu guise, la douane de Pointe-Noire.

La mayonnaise prend, le ministre de tutelle inconsciemment entrainé, serait passer à l’acte, pour convaincre sa hiérarchie et chasser le gênant directeur départemental des douanes de Pointe-Noire, monsieur Jean Pierre Makosso. Peu importe, si la République pourrait payer au plus cher, les conséquences d’une maffia qui se bat et manipule pour disposer du pouvoir, du contrôle intégral et absolu de l’ensemble des opérations du ressort de la direction départementale des douanes et des droits indirects de Pointe-Noire.

LES DEGÂT DE LA CONFIANCE AVEUGLE DU MINISTRE

Victime de la confiance totale qu’il voue à son cabinet et à ce que lui rapportent ces businessmen et autres chasseurs de primes qu’il a hérités de ses prédécesseurs ou qui lui ont été conseillés par les premiers, ne réaliserait pas ce qui se trame, du grand complot qui se joue et de la maffia qui avance ses pions.

Otage de quelques illuminés de son cabinet, Christian Yoka est donc loin d’imaginer la manipulation dont il est victime et des dégâts qui pourraient résulter de la rhétorique bien huilée de ses seuls confidents qui, en réalité travailleraient contre lui, contrarient les ambitions gouvernementales dans les secteurs sous la compétence du ministre des finances, du budget et du portefeuille public et navigueraient à contre-courant de « Ensemble, poursuivons la marche ».

A observer le désordre savamment orchestré à la direction départementale des douanes de Pointe-Noire qu’il a lui-même orchestré et par la suite dénoncé lors de sa descente, on comprend aisément que les quatre nouveaux promus et leurs mentors tapis dans l’ombre au cabinet du ministre auraient des agendas convergents, quoiqu’aux antipodes de la politique gouvernementale en la matière. Des liaisons dangereuses sont signalées. Les signes sont lisibles et, des faits et gestes amènent tout observateur averti à faire une halte, pour comprendre puis anticiper. Sauf le ministre de tutelle. 

LIAISONS DANGEREUSES

La plus grande erreur du ministre des finances et sa responsabilité dans le désordre actuel à la très stratégique et rentable direction départementale des douanes de Pointe-Noire est d’avoir responsabilisé, sans enquête de moralité ni de personnalité, les gens inconnus de lui, sur proposition de ses conseillers qui pour la plupart auraient trop d’intérêts personnels, quitte à couler le ministre ou le pays comme ils l’ont fait sous Ondaye et autres.

En effet, des liens de sangs et de fraude existeraient entre nombreux de nouveaux chefs avec un cadre reconnu par tous comme un sulfureux, manipulateur et truand qui n’a jamais fait parler de lui en bien et qui a été chassé par nombreux des ministres qui ont commis la bêtise de l’avoir comme homme de main.

Le tout dernier qui l’a pris comme expert, sans portefeuille déterminé et qui était insensible aux avertissements de l’opinion, a fini par être éjecté prématurément du gouvernement. « Anti-Sassou » et Anti-Collinet, selon des entités sécuritaires, cet homme aurait élu désormais résidence à Pointe-Noire où il contrôlerait, grâce à ses anciens collègues qui siègent au cabinet de Christian Yoka, les nouveaux chefs de la douane Pointe-Noire, avec la complicité d’un de ses cousins, aujourd’hui chef d’un bureau à ladite DD douanes. Ceux qui le côtoient prétendent que le « Mokokoïste de sang » raconterait à qui veut l’entendre que « Sassou ne serait pas candidat à la présidentielle de 2026 sur ordre des USA » qui lui auraient « demandé de laisser la place au général Mokoko ».

BUSINESS ET DESORGANISATION DU SERVICE PUBLIC

Au-delà des contreperformances réalisées à la douane de Pointe-Noire au deuxième trimestre de l'année 2025 à la suite des changements opérés par le ministre des finances en mars dernier, ce dernier devrait savoir la désorganisation totale, savamment orchestrée par les nouveaux chefs de services avec la complicité de leurs mentors au cabinet du ministre et l’encadrement de leur collègues vomi par tous mais aujourd’hui basé à Pointe-Noire. « Les marchandises ne sont plus inspectées à l’entrée par la complaisance des gens qui en sont chargés. Donc personne ne sait avec exactitude, la nature de ce qui rentre. En cette période sensible où le climat sociopolitique et économique délétère appelle à davantage de vigilance, le ministre devra se rendre compte. Au-delà de la baisse drastique des entrées financières à la douane de Pointe-Noire en cette période d’assèchement financier, le ministre Christian Yoka devrait savoir la dangerosité des agissements de cadres qu’il venait de responsabiliser à la DD. Il y a actuellement deux douanes à Pointe-Noire. La vraie, légale et légitime qu’incarne le directeur Makosso tout seul et la douane parallèle qu’animent les chefs de services qui rendent compte et obéissent à ceux qui les ont proposés au ministre. Ce sont ceux-là, avec l’appui de leurs protecteurs au cabinet qui rapportent des mensonges, instrumentalisent le ministre que le DD est mauvais. En fait il s’agit des artifices pour faire nommer un homme qui sera à leur solde afin qu’ils aient le contrôle total et absolu des choses », alerte une source à Pointe-Noire.

DES ALERTES IGNOREES

Des partenaires de la douanes, des agents ayant encore le sens du devoir, des commerçants éveillés alertent sur des attitudes incompatibles avec la nature des fonctions des chefs de services à la direction départementale des douanes de Pointe-Noire, sans suite. On parle du blocage sans motif réel de, « la célérité et la sortie rapide des marchandises du port autonome de Pointe-Noire ». D’autres font état de l’arrogance des chefs de brigade qui nargueraient leurs chefs hiérarchiques, les partenaires et clients au nom de la couverture qu’ils bénéficieraient au cabinet du ministre, donc du ministre Christian Yoka. Des comportements inadaptés à la loi, aux titres et aux fonctions des chefs de services clés d’une direction départementale des douanes ainsi que des cas d’indiscipline notoire sont aussi dénoncés et décriés. Mais hélas, là aussi, ni le directeur général des douanes, ni le ministre des finances ne semblent prêter attention.

Selon des sources, les décideurs se délectent à cœur joyeux, des rapports mensongers des manipulateurs, quitte à créer des ennuis aux partenaires et au pays, à l’Etat et à la République, au ministre et au directeur général voire au président de la République et aux institutions. 

UNE TÊTE MISE A PRIX

Des éléments et sources bien informés évoquent une cabale montée de toute pièce par ceux qui aspirent au contrôle absolu de la douane Pointe-Noire, qui après avoir réussi en partie leur coup, en faisant nommer leurs pions, inconnus du ministre sans enquête de personnalité et de moralité, veulent se débarrasser du dernier élément gênant. Jean Pierre Makosso, le directeur départemental des douanes et des droits indirects de Pointe-Noire. Il serait devenu l’homme à abattre et, des faits non prouvés lui seraient imputés via des rapports qu’enchaineraient ses détracteurs, des conseillers du ministre des finances sur la base des extrapolations de leurs pions à Pointe-Noire. Et, certains de ces rapports fuitent, malheureusement.

Les menaces du ministre envers les chefs de services indélicats n’étant que des paroles en l’air et sans suite, les futurs milliardaires sur le dos de l’Etat se sentent immunisés, comptant sur leurs soutiens au cabinet de Christian Yoka et de la naïveté de ce dernier qui, selon des sources bien informées serait déjà tombé dans leur piège. Il se trame dans les officines que le ministre aurait résolu de casser le dernier maillant bloquant du business de ses conseillers, Jean Pierre Makosso. Le cabinet et les chefs de services à la DD Pointe-Noire auraient réussi à convaincre le ministre Christian Yoka de relever le directeur départemental et celui-ci, comme à habitude les croirait sur parole, sans enquête réelle et sans suivre les créneaux administratifs légaux.

L'ANTICIPATION S'IMPOSE

Des noms, parmi ceux qui ont circulé lors du leurre des prétendues nominations à la direction générale à un conseil des ministres à Oyo sont cités. Les propositions seraient faites. Elles n’attendraient que l’approbation des autorités habilitées. Mais certaines ayant le contreseing, ont encore le sens de l’Etat et de la légalité croit-on savoir. 

Si rien n’est anticipé, les chasseurs de primes vont avoir le contrôle total et absolu de la très potable et stratégique direction départementale des douanes et droits indirects de la capitale économique. Christian Yoka devrait savoir que la situation qui prévaut à la douane de Pointe-Noire est connue dans les hautes sphères de l’Etat et suivie de près par les plus hautes autorités républicaines. Qu’aux dernières nouvelles, les chefs de services indélicats sont bien connus et identifiés par les dirigeants. Que les liaisons dangereuses sont détectées. Que son poste à l’AFD a déjà une occupante qui venait d’ailleurs de visiter le Congo. Et qu’enfin, s’il suit aveuglement les mercenaires qui l’entourent, le gouvernement qui perd déjà de l’argent, va aussi perdre le contrôle des marchandises qui entrent ou qui sortent, dont certaines peuvent être préjudiciables pour la sécurité publique, la santé ou la stabilité des institutions.

A suivre !

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