La confiance sans réserve dont bénéficie le directeur général du trésor public, Albert Ngondo, de sa hiérarchie lui vaut une haine à mort, de la part des chasseurs de postes qui veulent être à sa place. Et, cette haine, ils l’étendent à tout cadre de cette administration stratégique, supposé à tort ou à raison d’appartenir à l’ethnie, à la zone géographique du directeur général du trésor, du fait de la consonnance de son patronyme qui laisserait croire qu’il serait un Mbochi.
Avoir un patronyme qui donnerait, vrai ou faux, l’impression que vous êtes de l’ethnie supposée du directeur général du trésor public, fait de vous une cible pour les incompétents qui étouffent de voir Albert Ngondo diriger la caisse de l’Etat. La chasse à l’homme lancée depuis des lustres ne connait plus de fin. Elle s’est intensifiée et est désormais appuyée par des réseaux maffieux et tentaculaires dont l’essentiel des points centraux seraient identifiés au cabinet du ministre des finances, du budget et du portefeuille public.
LE CORBEAU SE DECHAINE
Ils instrumentalisent l’appartenance ethnique supposée, la longévité au poste. Ils inventent des faits pour dégrader écorner l’image de marque et la personnalité du directeur général du trésor et par voie de conséquence, de ceux que hasard sinon le bon Dieu a voulu qu’ils lui soient proches sous quelques aspects. Dans leur viseur, ces chasseurs de poste au trésor public dont certains sont sous le coup d’enquêtes pour vol et détournements ciblent des grandes compétences qui auraient les mêmes origines géographiques ou qui seraient congénères d’Albert Ngondo.
La récente carte jouée après une tentative de manipulation et d’extrapolation syndicale au-delà des aspects concrets des revendication, a été la publication d’une liste supposée des potentiels directeurs que devrait nommer Christian Yoka sur proposition du directeur général du trésor public. Sous le titre, « trésor public ; des nominations à caractère tribal en téléchargement », ce laboratoire manipulateur dresse sa liste des prétendus « noms des propositions envoyées par Albert Ngondo » au ministre des finances en vue d’être promus à des postes de directeurs de la dépense, des opérations bancaires et de la trésorerie, des affaires administratives et financières, des recettes, des études et de la législation, des poursuites et du contentieux, de la comptabilité, tous suivis de la mention « mbochi ou kouyou mbochi ». Pourtant, le secrétariat central du ministère, ne reconnait pas avoir enregistré un courrier relatif à la transmission des propositions de nomination au trésor public émanant du directeur général.
LES GRIMACES DU CORBEAU
Des noms cités s’apparentent à ceux des cadres dont certains aux compétences avérées, mais aussi des pères et mères ou responsables de familles sont exposés portés par des insinuations selon lesquelles ils auraient été proposés au directeur général par son seul adjoint qui, selon ses collaborateurs, n’a jamais été consulté dans ce sens.
Incapable d’assumer ses folies « le Corbeau et le Renard Ngolognodza » intimide le ministre de tutelle qu’ils ont l’habitude de manipuler et le premier ministre. Malgré que Christian Yoka et Anatole Collinet Makosso ont les cabinets les plus diversifiés du gouvernement, composés des cadres choisis par leurs compétences, les chasseurs de postes au trésor public il les grimace : « l'heure du tribalisme doit cesser dans les régies financières qui ne sont pas l'apanage d'un clan, d'une tribu ou d'une zone. Géographique....rien de secret ne doit rester secret ».
DES MAFFIEUX SOUS PRESSION
Ngolongondza qui est un pseudo d’emprunt ignore sûrement que des sources administratives et sécuritaires ont découvert un réseau fait des conseillers du ministre des finances et autres cadres qui « auraient demandé jusqu’à 5 millions de FCFA à certains cadres du trésor public, en leur promettant des nominations par le ministre des finances Christian Yoka, profitant du fait que ce dernier ne consulte jamais ses directeurs généraux pour prendre une décision, notamment en matière de nominations ».
Des services de sécurité, prétendent que des gens à qui des membres du cabinet du ministre dont un conseiller connu dans ces pratiques avant l’arrivée de Christian Yoka, auraient s’impatienteraient et exigeraient des remboursements des acomptes. « Ils sont mal barrés. Des clients réclament leur argent », fait savoir une source au ministère. Selon la même source le deal serait tombé au mauvais moment. « Le ministre était frappé par le deuil de son père…Malheureusement pour les vendeurs de postes, ce temps a permis au ministre de comprendre beaucoup cette arnaque. Il ne va plus signer les nominations des gens qui ont donné l’argent aux membres de son cabinet pour bénéficier de la promotion. C’est dans cette panique, ayant appris que Christian Yoka se remettrait à ses techniciens qui connaissent les cadres avant d’engager les enquêtes de personnalités pour d’éventuelles responsabilisations, qu’ils ont d’abord tenté d’instrumentaliser certains syndicalistes. Après échec, ils tentent d’autres manœuvres, au lieu de rembourser », fait savoir la même source qui dit que parmi ceux qui auraient payé les postes au cabinet figurent des cadres ayant des contentieux avec l’Etat pour des détournements et des vols aussi bien à Brazzaville que dans l’hinterland et ayant été démis pour ces motifs.
YOKA NE SE TROMPERA PAS DEUX FOIS
Quoiqu’il en soit, Christian Yoka qui vient d’essuyer l’humiliation en tentant de faire nommer, sur harcèlement de son cabinet, des gens à la réputation sulfureuse lors d’un conseil des ministres digère encore son échec. Il devrait au stade actuel, s’interroger sur la moralité de certains de ses conseillers à l’origine de ces propositions. Il n’aurait pas à rééditer une telle expérience, en associant ceux qui l’ont mis en difficulté et prouvé aux yeux du monde entier que le successeur de Jean Baptiste Ondaye comme ministre des finances serait nul, donc ne volerait pas haut.
En plus, la compétence et la confiance n’ont pas d’origine ni de zone géographique. Elles n’ont ni tribu, ni famille. Anatole Collinet Makosso le premier ministre qui évolue depuis des années avec les compétences de toute origine, de toute tribu, de toute ethnie, de toute zone géographique, sur les pas de qui évolue Christian Yoka qui travaille avec les Congolais de tout bord dans son cabinet, ne cherchent que les compétences, les vraies pour atteindre les objectifs visés et réaliser les ambitions du gouvernement pour le trésor public. Encore que, un cadre compétent ne chasse pas la nomination et ne corrompt pas le conseiller du ministre pour être nommé.
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