Jean Jacques Bouya, Anatole Collinet Makosso, Antoinette Kebi, Firmin Ayessa, Rigobert Maboundou, Léon Alfred Opimbat, Gilbert Ondongo, Gabriel Zambila, Jean Pierre Lekoba, Yvonne Adélaïde Mougany, Michel Mahinga, Téhophile Adoua, Bersol Ibam Ngambili et Pierre Mabiala sont fixés sur leurs missions et des attentes du parti en leur qualité de commissaire politique de cette formation.
C’est le secrétaire général Pierre Moussa en personne, qui les a entretenus le 2 mai à cet effet, au siège national du Parti congolais du travail à Mpila (Brazzaville). Il leur a été rappelé les dispositions de l’acte du secrétaire général, N°2022/0 2 9 /PCT/CC/BP/SP/DOM-CAB, portant institution des commissaires politiques du Parti congolais du travail.
Pierre Moussa leur a dit en effet que, cadres du parti, les commissaires politiques, nommés parmi les membres du bureau politique sur proposition du secrétariat permanent ont la mission de veille et d'alerte sur la vie du parti dans la fédération. « A ce titre, il est chargé de suivre, sans préjudice des missions de la commission nationale de contrôle et d'évaluation, le fonctionnement du Parti dans la fédération ; d’identifier toutes les situations susceptibles de compromettre le bon fonctionnement du Parti, l'unité, la cohésion et la discipline au sein de la fédération ; de formuler au Secrétariat Permanent du Bureau Politique des suggestions pour l'amélioration du fonctionnement du Parti dans la fédération ; d’accomplir toutes les missions spécifiques confiées par le secrétaire général et en faire rapport ».
Il leur est demandé d’accomplir leurs missions en toute responsabilité et les quinze sont avertis de ce que, « le secrétaire général peut mettre un terme aux responsabilités d'un commissaire politique au cas où les circonstances l'exigent ».
Des précisions bien comprises et assimilées par les intéressés parmi lesquels Antoinette Kebi, commissaire politique pour la Cuvette ouest qui est conscientes des attentes combien importantes de la direction politique. Le commissaire, dit-elle « anticipe sur certains problèmes…avant que cela ne dégénère ». En attendant la feuille de route physique, les quinze commissaires savent que l’ampleur de leur implication « en ce qui concerne le congrès qui aura lieu à la fin de l’année ».
Antoinette Kebi a aussi retenu les « erreurs à ne pas commettre », la nécessité de travailler avec la fédération et avec les autres membres du parti. « Maintenant, nous pouvons véritablement y aller. Nous comptons sur l’ensemble des cadres que chacun soutienne l’action des commissaires. Le travail des commissaires commence sur le terrain », a-t-elle soupiré.
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