La bataille fait rage à l’Exécutif. Les chantiers avancent. Les initiatives s’enchainent. Et des résultats sont palpables. Mais, « l’ouvrier » François Nguimbi, directeur général de Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), densifie et accélère la dynamique ainsi que l’élan pris voici huit ans.
Il est convaincu que la solution pérenne reste le respect, donc l’application des lois et règlements qui créent, définissent, organisent et déterminent le fonctionnement de la CRF, dont « 98% » portent l’empreinte du président Denis Sassou N’Guesso. Avril 2017-avril 2025, cela fait huit ans que François Nguimbi est directeur général de la CRF.
A cette occasion, il a ouvert les portes de cette administration, mais surtout son cœur aux journalistes l’ayant sollicité pour parler, sans tabou ni langue de bois sur ce maillon clé de la sécurité sociale.
Les innovations inédites enregistrées ne suscitent aucun triomphalisme de la part de ce travailleurs silencieux qui œuvre à l’accomplissement du rêve présidentielle d’une CRF totalement numérisée, portée par la biométrie, pour une retraite automatique et une pension régulière.
François Nguimbi écoute beaucoup, enregistre et applique les bonnes propositions, comprend les partenaires sociaux à qui il fait l’éloge de leur résilience face au spectre, au « stress du non-paiement de la pension » qui hante les esprits des pensionnés fragilisés pour la plupart par le facteur biologique existentiel. En un heure et dix-neuf minutes, il s’est ouvert, afin que chacun sache tout et comprenne l’essentiel.
LA CRF SE PORTE ASSEZ BIEN, MAIS…
L’application de la politique gouvernementale en matière de sécurité sociale tirée des ambitions présidentielles, en vue de la satisfaction d’une demande aussi exigeante que croissante, François Nguimbi, travaille à ce que les choses aillent davantage mieux, convaincu que la solution définitive réside dans l’application des textes. Les avancées multiformes, les performances appréciables, les innovations inédites, les nouvelles quêtes et les résultats encourageants ne ralentissent aucunement l’ardeur du directeur général de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).
Au contraire, ils fermentent sa détermination à l’atteinte de la solution pérenne garantissant le fonctionnement optimal mais régulier de la Caisse de retraite des fonctionnaires à savoir, l’application des lois et règlements qui la créent, l’organisent et déterminent sont fonctionnement, dont « 98% » portent l’empreinte du président Denis Sassou N’Guesso. Mais, de là où il avait pris la CRF à sa passation de service à ce jour, les évolutions sont visibles et la caisse se porte assez bien. « Elle ira bien quand nous pourrions parler plus aisément du traitement total des dossiers de pension numérisés depuis l'administration générale jusqu'à la CRF, donc quand l'admission à la pension sera devenue automatique grâce au fait que les retraités, les travailleurs, les fonctionnaires, les contractuels de l'Etat qui partent à la retraite n'auront pas le stress du départ à la retraite », dit-il. A cela François Nguimbi greffe l'application des lois et règlements et permettant que la pension se constitue conformément au décret 84-892 du 12 octobre 1984, qui prévoit que relativement à la masse budgétaire, les travailleurs, les fonctionnaires et contractuels de l'Etat cotisent à hauteur de 5% et l'Etat employeur à hauteur de 10% et que c'est cela qui constitue la pension, ainsi que le décret 87-447 de 1987 qui prévoit que si cela venait à être insuffisant, l'Etat qui lui fait la collecte des cotisations viendra à contribuer au paiement, ce qui qui « permettra de parler de paye régulière de pension. François Nguimbi est formel à propos de la régularité de la pension. « En tout cas, moi je sais que la solution à la pension réside dans la signature des textes, dans l'application des textes réglementaires ».
CRF-CNSS, UNE COORDINATION INEDITE
C’est l’un des plus récents succès enregistrés dans la sécurité sociale. « La motivation, c'est la double peine qui était infligée aux retraités…Lorsqu'ils avaient travaillé et cotisé, à la fin, quand ils étaient admis à la retraite, si la CNSS n'avait pas reversé leur argent à la CRF ou si la CRF n'avait pas reversé son argent à la CNSS, ces retraités devaient eux-mêmes d'abord compléter ces cotisations et ensuite se faire rembourser. C'est quand même une double peine parce que le retraité, déjà le pauvre, quand il s'en va à la retraite, il n'a plus de salaire, il n'a plus de moyens…Cette convention ne sort pas ex-nihilo pour faire que les retraités ne cotisent plus, ne soient pas pénalisés deux fois. Ça sort toujours de la loi 004 du 25 février 1984 et du décret 84-892 qui les taux de cotisation et qui en ce moment-là permet, en établissant la pension aux retraités, de prévoir y compris la prise en charge entière parce que l'autre décret 87-447 de 1987 dit qu'on ne peut pas liquider un dossier d'un retraité et lui accorder la pension s'il n'a pas entièrement rempli ses cotisations. En appliquant toutes ces lois…nous sortons de tout ce tintamarre, de toute cette tracasserie qui a été donnée aux retraités…c'est quelque chose d'important qui vient de se passer », fait-il savoir.
Car, plus jamais il ne sera demandé à un retraité sa participation pour compléter ses cotisations. « Entre la CNSS et la CRF, l'application de la loi à laquelle nous nous sommes soumis, permet de traiter et de régler cette question et de laisser les retraités protégés par la loi…mais, pour dire qu'à la CRF ça va bien, ce sont les textes qui le permettront…parce que l'application des textes permettra la résolution, le traitement des questions de pension », note François Nguimbi.
La lenteur évoquée récemment par un élu dans le traitement des pensions des retraités au niveau de la CRF, semble étonné le directeur général qui en suit tous les aspects. Cependant, il s’interroge « si ses compatriotes ont déjà les dossiers déposés à la CRF ou bien ils sont encore en dehors de la CRF, c'est-à-dire dans la recherche des documents de leur carrière, de leurs échelons jusqu'au dernier au niveau de la fonction publique ou l'administration où ils ont travaillé ». Il leur réitère un conseil, « le jour où vous partez à la retraite, avec ce que vous avez en main, venez déjà faire établir votre dossier de pension. Comme ça, vous avez déjà au moins le minimum, le basique de la pension. Et ensuite, quand vous aurez tous ces documents, les dispositions réglementaires permettent de rattraper tous ces échelons. Mais il vaut mieux déjà avoir sa pension de base…depuis 2019, nous n'avons plus de compatriotes qui ont des dossiers qui sont à la CRF depuis plus de six mois… il n'y a aucun retraité qui a un arrêté de concession en main et qui dit qu'il n'est pas payé », rassure le DG.
Fort des résultats du contrôle effectué des retraités et des retombées de la numérisation, François Nguimbi se réjouit de ce que par un clic, il contrôle tout et maitrise la situation de chaque pensionné. Le décalage du paiement de la pension d’une banque à une autre, insiste-t-il n’est pas synonyme d’un paiement à double vitesse. C’est un choix opéré librement par ces retraités qui se sédentarisent dans ces établissements bancaires alors qu’ils sont libres de changer.
A la question de savoir si la pension d'avril 2025 sera payée, François Nguimbi dit « j'ai l'intime conviction que oui…Mais la raison financière peut faire que ce soit éventuellement non. Et le vœu de tous et des retraités, c'est que le mois d'avril soit payé ».
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