DESENCOMBREMENT DES ARTERES : MONDELE EN GUERRE CONTRE LES CIMETIERES DE VEHICULES
Un des volets essentiels de l’assainissement urbain, le désencombrement des voiries publiques est dans sa phase pédagogique depuis le 7 avril 2025. Le ministre de l’assinissement urbain, du développement local et de l’entretien routier qui l’a lancé, appelle au respect des règles, si l’on veut éviter l’exécution forcée qui sera imposée par la police en cas de résistance.
La journée inaugurale de l’assainissement par le désencombrement et le désengorgement des voiries urbaines via le démantèlement des cimetières de véhicules à Brazzaville, a été essentiellement pédagogique. Cette phase, prolongement de l’opération déguerpissement des voies publiques et autour des marchés domaniaux dans la capitale a conduit Juste Désiré Mondélé à Bacongo, à Makélékélé, à Poto-Poto sur l’avenue de France ; à Ouenzé sur les avenues de la Tsiéme, des chars, Bouétambongo et à Talangaï.
Ici et là, le ministre de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier a sensibilisé des tenanciers des parkings et lavages sauvages ; des casses et gardiennages informels qui obstruent les artères avec des épaves ou carcasses de véhicules.
Cet autre front qu’ouvre Juste Désiré Mondélé intègre l’opération « gardons nos villes, villages propres » qui avaient permis d’enlever les ordures ménagères visibles dans les artères principales et déguerpir les occupants anarchiques des espaces publics. « Nous avions commencé avec l’opération de déguerpissement non seulement de l’occupation anarchique autour des marchés domaniaux. Dans notre pays les marchés domaniaux sont bien structurés. Le cas de Brazzaville. Pointe-Noire c’est la même chose. On est en train de finaliser bientôt les travaux du grand marché de Lumumba ; Dolisie, Oyo, Owando, Kinkala et bien d’autres communes. Il y a deux phénomènes qui se sont développés…Les parkings, garages, lavages de véhicule qui sont devenus les lieux d’entretien et de gardiennage de véhicules. Des sites produisent beaucoup d’eau usées et souvent sont installés sont tenir comptes des canalisations et cela pose réellement un problème », explique le ministre.
Reprenant les dires de certains tenanciers de ces commerces informels aux dégâts multiformes et multisectoriels, Juste Désiré Mondélé dit, « les mécaniciens lorsqu’il reçoivent les véhicules, ils peuvent les réparer dans la rue. Le problème c’est qu’une fois le véhicule réparé, le propriétaire passe le récupérer. Or là nous avons des épaves de véhicules, des cimetières de véhicules tout le long des artères, des grandes voies, des grandes voiries et cela ne peut pas continuer ».
L’heure de la prise de conscience et de la responsabilité a donc sonné et c’est « maintenant que chacun doit prendre conscience de l’assainissement et intègre tous ces paramètres », étant donné que « l’assainissement ne se résume pas seulement au ramassage des ordures. Il consiste aussi à avoir de lieux assainis, sécurisés et propres ».
Il est donc temps que chacun récupère son véhicule, sinon l’épave de son véhicule abandonné sur la voie publique afin de le parquer dans un lieu approprié. « On va s’organiser. Nous allons investir les moyens. Les véhicules qui encombrent les voiries seront simplement déguerpis pour se retrouver là ou devraient se retrouver. Mais pas là où ils en empêchent ou obstruent la circulation », fait savoir le ministre qui insiste, « notre démarche pédagogique et elle va qui va se poursuivre ».
Juste Désiré Mondélé constate et déplore par ailleurs, le retour à l’occupation des espaces public suite à l’opération de déguerpissement des marchés domaniaux et artères de la capitale. « Nous lançon un appel aux uns et autre, à respecter la règle, afin d’éviter que la Force publique soit obligée de les enlever Mani militari, de débarrasser la rue par la force des tables et de biens d’instruments de commerce. Notre démarche va se poursuivre. On ne va pas laisser la rue être ou devenir des dépotoirs de déchets et des cimetières de véhicule ».
Parlant de la durée de l'opération, il indique que le délai est indéfini. « Tout le monde doit balayer devant sa maison devant sa parcelle. Il n’y a pas de délai dans ce genre de situation. Il faut qu’à l’immédiat, ceux qui occupent l’espace public arrêtent de l’occuper…C’est une question de sécurité », conclut-il.
Il rappelle que la place d’un véhicule est le garage, la parcelle ; qu’on n’occupe pas la rue, on n’empêche pas les autres de circuler. La lutte contre les cimetières de véhicules qui prend naissance à Brazzaville est nationale. Aucun département n’est épargné.
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