VEHICULES ABANDONNES SUR LES ARTERES : L’AUTRE FRONT DE L’ASSAINISSEMNT URBAIN

La mesure radicale de déguerpissement sera exécutoire sous peu. L’avertissement est lancé par Juste Désiré Mondélé après la pluie qui, lors du premier samedi du mois d’avril, n’a pas empêché ni les initiatives privées d’assainir leur environnement immédiat, ni le ministre de l’assainissement urbain de faite son constat et de travailler avec des soldats de la propreté. 

Malgré la pluie, des collectivités locales et des artisans de Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso ont observé la circulaire consacrant le matin du premier samedi du mois à l’assainissement, le 5 avril. Pour s’en convaincre dans sa quête des villes et villages propres et, attendant la finalisation du partenariat avec une société turque qui prendrait le relai d’Averda dans l’assainissement des grandes villes, le ministre de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier exploite l’arsenal disponible pour tenir.

ASSAINIR EN TOUTE CIRCONSTANCE 
C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire sa mobilisation sa descente sur le terrain le 5 avril Brazzaville. Entre coup de pelle, de râteau, de houe, de machette, de balai pour assainir et inspection de la mobilisation citoyenne, Juste Désiré Mondélé a aussi fait le gendarme et le pédagogue. 

A Ouenzé, Poto-Poto et Mpila par exemple où des plateformes de la société civile comme Congo propre, Salubrité sans frontière ou Ville sans déchets associations ont nettoyé les parages des avenues Gallieni, de la Révolution, de France à hauteur de CEG Leyhet Gaboka, Juste Désiré Mondélé conseillé des tenanciers des commerces qui ne nettoient pas la devanture de leurs affaires, a donné les détails sur de mesures renforçant l’assainissement urbain.  « Je félicite les collectivités locales qui ont bravé la pluie…Il ne faut pas que la pluie soit un obstacle…Dans notre ronde, on a vu que certains citoyens travaillent montrant que la pluie ne peut pas être un obstacle. Au-delà des recommandations de la conférence Il y a une circulaire qui nous oblige tous, à nos mobiliser le 1er samedi du mois. Je voudrais susciter les bons réflexes et aller au-delà d’un seul samedi dans le mois. Je voudrais mobiliser les citoyens comme les ONG qui nous ont reçu aujourd’hui, qui peuvent se mobiliser tous les week-ends ou deux week-ends le mois. Je les encourage », dit-il.

ENLEVEZ VOS EPAVES AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD 
Le ministre Mondélé a constaté que les épaves de véhicules jonchent les artères, obstruent la circulation, détruisent la chaussée et ajoutent à l’insalubrité. Il réaction, il annonce une mesure radicale.   
« Je demande aux propriétaires de les enlever. Sous peu, nous allons lancer l’opération de déguerpissement de ces épaves. Que les propriétaires prennent toutes les dispositions pour enlever leurs voitures pour les placer dans leurs parcelles ou dans les garages.  Nous allons créer les conditions, pour qu’il n’y ait plus de véhicules qui empêchent les gens de se mouvoir librement. La rue ne peut pas être le garage », prévient-il. 

L’autre front qui s’impose à Juste Désiré Mondélé est celui des parkings. Ils utilisent et évacuent beaucoup d’eau qui désagrègent la chaussée. « On va se retrouver avec les maires d’arrondissement de Pointe-Noire et de Brazzaville, pour voir quelles seraient les mesures à prendre, pour que ces commerçants -garagistes NDLR- s’arrangent à résoudre », cette problématique. 

Dans la perspective d’une norme juridique supérieure à la circulaire et plus contraignante qui sera prise, Juste Désiré Mondélé fait de la pédagogie. Commerce après commerce, il entretient les vendeurs pour les en informer.  

Après avoir pris le pouls du respect ou non de la circulaire dans l’hinterland, le ministre a fait mention spéciale à Pointe-Noire et à la Sangha où les préfets et des bonnes volontés ont retroussé les manches, malgré la météo défavorable.  

BRAZZA NET sans limite : +242 06 662 88 85, ebdimix@gmail.com