CONGO ENERGY AND INVESTMENT FORUM : SATISFACTION A LA FIN DE LA PREMIERE EDITION

Au dernier panel du premier « Congo energy and investment forum », le 26 ùmars à Kintélé, Bruno Richard Itoua, ministre des hydrocarbures est revenu sur les actions à mener, les opportunités que regorge le Congo dans l’industrie pétrolière et gazière, avant d’exprimer sa totale satisfaction. 

Ce forum s’est avéré comme la tribune par excellence de partage d’expériences et des stratégies qui devraient façonner l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière. Le Congo a saisi cette occasion pour exprimer la place qu’il occupe, surtout au plan continental. Grâce à ces atouts multiples, il s’ouvre à nouveau aux investisseurs ;une nouvelle ère de coopération car l’ambition étant celle d’augmenter sa production à l’avenir. 

Le ministre des hydrocarbures a annoncé le lancement officiel des appels d’offres pour les nouvelles licences notamment relatives à l’accès aux permis dans les zones frontières en mer profonde où il y a des potentiels importants auxquels se greffent des champs marginaux et bassin continental ainsi que le gaz. Le gaz, demeure un challenge car, deuxième écosystème à construire.

Pour la réussite de la nouvelle politique de l’industrie pétrolière et gazière, Bruno Jean Richard Itoua a aussi annoncé la création des pôles d’expertise congolais au profit de la compagnie nationale SNPC ainsi qu’au ministère des hydrocarbures. Les reformes à court terme du secteur ont donc pour objectif phare de rendre l’administration plus efficace et performante. Le ministre envisage mettre en place un système d’information pétrolière plus moderne, dans le but de faire du Congo l’environnement administratif le plus performant d’Afrique. Dans sa politique, le Congo entend mettre aussi un accent particulier sur la formation sachant que l’écosystème nécessite plus de spécialistes. L’université en construction à pointe noire devra donner une bonne réponse à cela a souligné le ministre avant la construction d’un autre centre de formation spécialisée de la chaine pétrole.

En ce qui concerne le doublement de la production les prochaines années le ministre optimiste signifie qu’il s’agit des résultats de l’analyse du secteur pétrolier. Les 500.000 barils équivalent pétrole d’ici à trois ans inclus le pétrole liquide et le gaz. Avec la société ENI, le Congo envisage produire l’année prochaine 3.000.000 de tonnes      contre 600.000 tonnes de gaz GNL produits à ce jour.

Selon les études les découvertes de gaz importantes sont perceptibles. La conviction d’un troisième projet de GNL devra suivre qui alimentera les barils équivalent pétrole a indiqué le ministre avant de parler de la disponibilité des hydrocarbures liquides. Les sociétés Total, Perenco et autres en activité annoncent un lendemain meilleur selon Bruno Itoua qui insiste que l’augmentation de la production soit garantie. 
D’autres découvertes des puits ont été fait ainsi que les champs marginaux et emmèneront une production additionnelle a-t-il dit. Avec le périmètre « Baraka » ,c’est-à-dire la chance, le doublement de la production ne sera pas une utopie enchaine le ministre présentant ces garanties. 

Au vu des résultats de l’édition inaugurale, les acteurs convergent leurs vues sur la nécessité de pérenniser cette expérience. L'édition 2026 fera le bilan de la précédente. 

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