Ce rêve que caresse le gouvernement est rendu public le 25 mars 2025 à Brazzaville par le ministre des hydrocarbures. Bruno Jean Richard Itoua a précisé qu’il consistera en passage de la production pétrolière annuelle à 500.000 barils d’ici à trois ans.
Pour y parvenir, renchérit-il, à l’ouverture ce 25 mars du forum sur l’énergie et l’investissement en République du Congo qui dure deux jours, le gouvernement a mis en place des reformes règlementaires audacieuse, question de moderniser le secteur de l’énergie à travers notamment les incitations fiscales, mobilisatrices des investisseurs étrangers de ce secteur clé de l’économie congolaise.
En effet, le « Congo Energy and Investment forum » est une plateforme d’échanges et de coopération au service de développement et à travers la construction d’une synergie solide entre les acteurs nationaux et internationaux dans le but de consolider les relations avec les partenaires africains et ceux venant d’autres continents, afin de favoriser les investissements structurants et une expertise partagée pour l’essor de l’industrie énergétique. Organisé par la société sud-africaine Energy Capital and Power, avec le soutien du gouvernement congolais et African Energy Chamber sur le thème « assurer la croissance et l’investissement dans une nouvelle ère », ce forum réuni les décideurs politiques, les experts, les représentants des sociétés pétrolières et gazières et les investisseurs.
Il offre une occasion presqu’unique, de promouvoir les opportunités du marché congolais et met en avant, un éclairage spécial sur le Congo, présentant sa stratégie de monétisation du gaz, ses perspectives d’investissement et son rôle dans la sécurité énergétique régionale. Du 25 au 26 mars, les participants suivront des panels et discuteront, des rencontres B2B et ateliers thématiques auxquels participent les représentants des compagnies pétrolières et gazières ainsi que les investisseurs de premier plan.
A l’ouverture des travaux, après avoir décliné les missions de leurs structures respectives, les représentants de la chambre africaine de l’énergie ; de Total énergies ;d’Eni, d’Imperatus energy, d’Ammat global ressources, le secrétaire général d’APPO et celui de l’OPEP, ont tous souligné l’importance de ces assises car l’énergie demeure, le moteur de la croissance économique.
Le docteur Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l’APPO a appelé les acteurs de l’industrie pétrolière et gazière à s’impliquer et à mettre en œuvre des politiques favorables aux investisseurs. Il a souligné la nécessité d’adopter des pratiques durables pour atteindre la prospérité. Haitham Aj Ghais de l ’OPEP en appelle à prendre des décisions pour pouvoir sauvegarder l’avenir des populations.
De son côté, le ministre congolais des hydrocarbures a dit que grâce à une série de projets majeurs, le Congo ambitionne de doubler la production pétrolière à 500.000 barils par jour d’ici trois ans. Le Congo se concentre sur l’expansion de la production dans les nouveaux gisements et dans les champs matures. Pour Bruno Jean Richard Itoua, l’objectif actuel est de faire du secteur énergétique le levier de la transformation et du regain économique de la nation en créant les conditions de l’industrialisation, en stimulant les investissements et en renforçant l’intégration des valeurs régionales et internationales.
Actuellement le Congo produit 270.000 milles barils par jour d’hydrocarbures et produit et exporte le gaz naturel liquéfié, faisant ainsi du Congo 3ème pays producteur du pétrole en Afrique Sub-saharienne.
En rappel, entre autres pays présents à ce rassemblement, le Gabon la RDC, le Nigeria, l’Angola et le Cameroun. La 2e Edition de Congo Energy and Investment devrait encore se tenir en 2026 pour rassembler des investisseurs mondiaux et des parties prenantes locales, afin d’explorer les opportunités émergentes dans les secteurs de l’énergie telles que le développement offshore, l’optimisation du gaz.
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