La Coordination générale des partis du centre troisième force (CGPC 3e FORCE), telle est la dénomination de cette nouvelle plateforme des partis du centre portée sur les fonts baptismaux le 26 mars à Brazzaville.
Les leaders de quatre formations politiques qui l’ont initiée à savoir, le Congo en marche (LCEM), les Centristes unis pour le développement durable (CUD3), le Mouvement pour le rassemblement du peuple congolais (MRPC) et Parti defferriste (PADI) se sont engagés à réunir leurs forces, afin de mettre en place cette coalition.
La Coordination générale des partis du centre troisième force est dirigée par le sénateur Jean Valère Mbani, président du Congo en marche. Sa création ne relève pas du hasard expliquent les fondateurs. Elle fut précédée d’une assemblée constitutive qui a permis la rédaction de la charte de 16 articles qui l’encadre.
Le coordonnateur général de la CGPC 3e Force, a exprimé sa gratitude à l’endroit de ses collaborateurs responsables des autres partis politiques qui ont accepté unanimement de faire cette marche ensemble pour la défense de l’intérêt de la nation. « Les premiers mots qui nous viennent ne sont autre les remerciements pour la confiance que vous avez porté à ma modeste personne. Aujourd’hui est un jour historique car ensemble les quatre partis ont décidé d’ouvrir le bal au niveau de la coordination générale des partis du centre. Ceci pour donner au centre ses lettres de noblesse et sa place dans la vie politique. Les défis auxquels nous sommes confrontés sont énormes. Mais avec l’implication de tous, nous pensons que nous pouvons les relever. Ces défis consistent à donner à notre espace politique l’espace qu’il mérite. Nous allons marcher à notre rythme c’est-à-dire, en fonction de ce que nous pouvons faire. Car les plus grandes réalisations demandent le temps, de l’engagement et une vision claire », a fait savoir Jean Valère Mbani.
Pour le coordonnateur, la 3e Force se justifie par la présence deux plateformes politiques existantes en occurrence la majorité présidentielle et l’opposition. Elle travaille en dialogue et en harmonie avec d’autres forces politiques de la scène politique nationale.
A noter que cette nouvelle coalition est constituée des partis du centre qui, il y a encore quelques temps, faisaient partie d’une plateforme dont l’amorphisme suscitait de plus en plus d’interrogation. Si les responsables des partis politiques l’ayant mise en place ne le disent pas et n’engagent aucunement de polémique, il est tout à fait logique de signaler qu’avec leur départ, la première coalition prend un coup et la refonte du centre politique congolais est ainsi engagée.
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