La célébration de la journée internationale des droits de la femme a été une occasion pour le Conseil promotionnel pour l'action des jeunes en Afrique/Congo (COPAJ-AF) que dirige Judicaël Oko Odia, de sensibiliser les femmes à la culture entrepreneuriale.
Cette 115ème édition a été commémorée par le Conseil promotionnel pour l'action des jeunes en Afrique/ Congo sur le thème, « l'entrepreneuriat, gage d'une autonomie de la femme ». Une thématique choisie par le coordonnateur national du COPAJ-AF Judicaël Oko Odia qui intègre parfaitement le thème national, « promouvoir l'intégration de la femme au développement par la pratique des activités génératrices de revenus en groupement ou coopérative ».
Un moment d’édification des femmes, particulièrement des jeunes femmes, au développement de l'esprit et de la culture de l’entrepreneuriat. « Nous vous exhortons à développer la culture de l'entrepreneuriat, pour assurer votre autonomie financière. Car le monde actuel a besoin des femmes capables d'assurer leur indépendance », leur a-t-il dit.
Prudely Melon Obambi Opem, le porte-parole de COPAJ-AF a fait comprendre aux femmes l'importance historique de cette journée. « Cette journée a été instaurée pour permettre à la gent féminine de prendre ses responsabilités en mains par l'intermédiaire des compétences acquises. La femme loin d'être un objet de plaisir, ni une pauvre ménagère, elle doit contribuer au développement socio-économique de la société en entreprenant et en devenant proactive et autonome. Donc les femmes sont des véritables artisanes », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Daisy Indomba, consultante en intelligence artificielle au ministère des postes, des télécommunications et de l'économie numérique, qui a exposé sur le thème a fait comprendre aux participantes la place primordiale de la femme au sein de la société. « La femme de nature est multitâche. Cela montre qu'elle peut entreprendre et assurer son autonomie. L'autonomie n'est pas seulement un simple slogan mais doit se concrétiser par les actes palpables. Il est temps pour nous de s'engager dans l'entrepreneuriat, car beaucoup de femmes n'ont que les idées mais les accomplir c'est un problème. Sortant de cette dimension, soyons créatrices d'emplois dans la société », a-telle conseillé.
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