AXE RDC-CONGO BRAZZA : UN MANIFESTE DE SOUTIEN A LA RDC ET A SON PRESIDENT INITIE PAR DES CONGOLAIS DE BRAZZAVILLE
Révoltés la situation à l’est de la République démocratique du Congo et ses conséquences sur les populations déjà affaiblies, désabusées par des guerres interminables des « regroupement des partis politiques, organisations de la société civile et individualité » tenus par des originaire de la République du Congo vivant à Brazzaville, en France, en Afrique du Sud et au Maroc font entendre leur voix.
Ils ont initié un « manifeste pour le soutien au peuple frère de la RDC ainsi qu’au président Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo ». Le manifeste en cours de signature pourrait être déposé à l’ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Brazzaville, par des initiateurs présents dans la capitale congolaise.
INDIGNATION COLLECTIVE
Les signataires du manifeste de soutien à l’Axe RDC-Congo Brazza fustige une situation inacceptable notamment à l’Est de la RDC. « Face à cette situation inacceptable, nous, citoyens engagés du Congo Brazzaville, partis politiques, associations et membres de la société civile, avons rédigé un Manifeste de soutien au peuple frère de la RDC ainsi qu’au président Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo », lit-on dans les documents dans lesquels ils affichent leur indignation collective.
Ils expriment alors leurs « solidarité totale avec le peuple congolais de la RDC, victime d’une agression injuste et criminelle ; condamnation ferme des actes d’agression du régime de Paul Kagame et de la déstabilisation continue de la RDC ; exigence que les autorités du Congo-Brazzaville prennent une position claire et condamnent cette agression conformément aux principes de la charte des Nations Unies et de l’Union Africaine ; engagement à sensibiliser et mobiliser tous les Congolais pour contrer toute tentative de balkanisation de la RDC ; appel à une coopération régionale fondée sur la justice, la paix et la souveraineté des États africains ».
Ils s’insurgent ainsi contre le fait que « depuis plusieurs décennies, la République Démocratique du Congo est la cible d’agressions répétées qui ont causé des millions de pertes humaines et des souffrances indicibles. Aujourd’hui encore, le peuple congolais de la RDC subit une offensive meurtrière orchestrée par le Rwanda… à travers le groupe rebelle M23, plongeant l’est du pays dans une crise humanitaire et sécuritaire d’une ampleur dramatique ».
BRAZZAVILLE DOIT BRISER SON SILENCE
Le manifeste indique que ses initiateurs déplorent « le silence complice de l'exécutif du Congo-Brazzaville, qui, à ce jour, n'a pas condamné l'agression de Paul Kagame au regard de la charte des Nations Unies et de l'Union Africaine, ni pris de position en faveur de notre peuple frère ».
Ils prétendent que, « le président Denis Sassou N’Guesso a publiquement rejeté l'idée de sanctions contre le Rwanda de Paul Kagame lors d'une interview accordée à France 24, en marge du sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba tout en reconnaissant le risque potentiel d'une guerre sous régionale. Cette posture ambiguë envoie un signal alarmant à notre peuple et risque d'être interprétée comme un soutien tacite au régime de Paul Kagame qui alimente la guerre et le pillage des ressources congolaises ».
UNE DECLARATION SOLENNELLE
Les signataires du manifeste à savoir, « citoyens engagés, partis politiques, associations et membres de la société civile », déclarent solennellement leur « solidarité totale avec le peuple de la RDC dans cette épreuve tragique ; indignation face à l'agression rwandaise orchestrée par Paul Kagame ainsi que la déstabilisation continue de la RDC ; exigence d'une condamnation ferme du Rwanda par les autorités du Congo-Brazzaville ; soutien indéfectible à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la RDC ; appel à une mobilisation générale de tous les Congolais pour contrer toute tentative de balkanisation de la RDC ; engagement à veiller à ce que les relations diplomatiques de notre pays respectent les principes de respect de la charte de l’Union Africaine, de justice et de solidarité africaine ».
L’HEURE EST VENUE
Pour les premiers signataires de ce manifeste, selon les documents officiels « Guy Magloire Mafimba, coordonnateur du PCRC ; Grâce Loemba, Amazones d'Afrique ; Simon Moussounda ; coordonnateur CRC ; Oleg Fabrice Kissela, confrérie des Pakoïstes ; John Binith Dzaba ; Assises nationales ; Guy Francis Tshiela, citoyen congolais ; Crist Bouity, Ras-le-bol, Michel Nsangou, président de l’Association victimes Congo-B et Jean Pierre Moumele, CADD tous à Paris en France ; qui se sont associés à Jean Pierre Agnangoye et Castellin Cédric Balou du Parti du peuple (PAPE) ; maître Bertrand Menier de Ras-le-bol et Uphrem Dave Mafoula, président du parti les Souverainistes et ancien candidat à la présidentielle tous en République du Congo ainsi qu’à Fredrich Biyambika Mbemba, journaliste et promoteur culturel à Rabat au Maroc et Jurol Loemba, activiste et entrepreneur social à Prétoria en Afrique du Sud qui en sont les « premiers signataires » ; la RDC est un allié naturel, historique, culturel, géopolitique et géostratégique privilégié de la République du Congo.
Pour eux, « l’heure est venue de faire entendre notre voix et d’exiger que nos dirigeants prennent position du bon côté de l’histoire ». D’où leur appel, à rester debout, solidaires et déterminés.
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