Du fait qu’elle figure parmi les villes congolaises dont les tas d’immondices ne sont pas visibles, la commune d’Oyo défend sa dénomination d’Oyo-Poro, c’est-à-dire Oyo l’Europe.
Une posture, voire un statut pour lesquels Juste Désiré Mondélé, le ministre de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier voudrait, non seulement maintenir mais consolider voire amplifier. Une mission difficile tant cet éclat qui fait battre les cœurs au centre-ville de la commune est loin d’être généralisé dans la périphérie.
Se posent dans ces zones, les problèmes assez denses, sérieux et complexes d’assainissement et d’entretien routier y compris pour des voies secondaires qui la lie aux cités, voire districts et communes voisines dont Tchikapika. D’où les descentes sur le terrain mais aussi des échanges directs avec les différents acteurs. C’est ainsi que, de retour de la Cuvette-ouest, le ministre de l’assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier a échangé avec les avec élus locaux, les chefs de quartiers, de blocs et de zones, les responsables des confessions religieuses d’Oyo-Poro sur les enjeux, défis et perspectives de l'assainissement dans la commune et sa périphérie.
Au-delà de sa volonté de consacrer toute sa force, son génie pour la résolution pérenne de cette urgence, le ministre rappelle l’urgence d’une union sacrée autour de la question. L’adhésion de tous est sollicitée.
Même à ce niveau, la méthode commande une organisation bien structurée. D’où l’invite de Juste Désiré Mondélé aux élus à l’élaboration et à l’adoption d’un plan directeur communal qui devra intégrer « un schéma d'assainissement, harmonisé au plan d'urbanisme question de prévenir, donc d’anticiper les risques de crises sanitaires ou infrastructurelles dans les zones périphériques le cas du quartier Okongo » où les inondations sont récurrentes. Car, « l'absence de vision coordonnée sape les fondements mêmes de la salubrité publique ».
L’inspection de quelques artères emblématiques d’Oyo avant de voirie le comportement de la route Oyo-Tchikapika, lui a permis de réaliser quelques cas de négligence des riverains vis-à-vis du curage des collecteurs d’eau pluviales. Conséquence, stagnation desdites eaux accélérant ainsi la dégradation des voiries. D’où son appel au curage des caniveaux pour sauver les rues et avenus, mais aussi lutter contre la prolifération des moustiques. Quant au tronçon Oyo-Tchikapika, il mérite vue son état, une cure de jouvence.
BRAZZA NET est à Oyo et Tchikapika : +242 06 662 88 75, ebdimix@gmail.com