Dans l'optique de renforcer le secteur énergétique et fournir une énergie de qualité, le Congo s’est allié le 26 février 2025 à Brazzaville, avec la Banque africaine du développement (BAD).
Le Congo, le truchement du ministre de l'économie du plan et de l'intégration régionale Ludovic Ngatsé et la Bad représenté par le directeur par intérim de cette Salomane Koné ont signé ces deux accords qui s'inscrivent dans le cadre de la mission 300 qui est un projet adopté par la banque africaine du développement en collaboration avec la banque mondiale qui vise à fournir l’énergie à 300 millions d'africains à l'horizon 2030, sous la houlette du ministre d'État, de l'aménagement du territoire et des grands travaux Jean Jacques Bouya.
Pour lui, ces accords doivent être concrétisés. « Nous avons des projets en perspective à développer et à quantifier. Les choses vont bien commencer si nous nous accordons sur la célérité. Car le président de la République n'a jamais cessé de plaider sur les potentialités du fleuve Congo et ces affluents qui peuvent apporter l'énergie en Afrique. Il s'agit simplement aux partenaires d'accompagner Afrique dans une électrification réelle non par les discours, mais par des engagements clairs. La concrétisation de ce projet va booster le développement de l'Afrique. Nous voulons l'énergie de bonne qualité, fiable et moins cher pour les populations puissent en bénéficier », fait savoir Jean Jacques Bouya.
De son côté, le ministre Ludovic Ngatsé est satisfait parce que ces accords contribueront au développement d'électrification du Congo. « Ces deux accords ont pour objectif la réalisation des études de faisabilité, de conception détaillée des lignes de transport entre Brazzaville et Pointe-Noire ainsi que Loudima- Djambala, pour le premier et la réalisation des études de faisabilité d'aménagement hydroélectrique de deux sites sur le fleuve Congo à savoir Mbanza-Ndounga et Linzolo pour le second. L'idée est d'examiner la possibilité d'optimiser tout le potentiel hydroélectrique du fleuve Congo. Mais ces études ne s'arrêtent pas seulement aux possibilités de produire plus d'électricité mais d'étudier la réalisation des lignes de transport à haute tension. Ces études permettront d'apprécier le potentiel de deux sites. Ce qui permet d'améliorer l'offre d'électricité dans notre pays et de remédier au déficit énergétique actuel. Dans un volet purement financier, 1,580 millions de dollars sont mobilisés par les partenaires pour l'accomplissement de ces accords », souligne Ludovic Ngatsé.
Enfin, Solomane Koné le directeur général par intérim du groupe de la Banque africaine de développement a réitéré l’engagement de la Bad, malgré la diversité des défis du secteur énergétique. « Les défis sont nombreux. Nous espérons que ces études seront réalisées rapidement, afin que le Congo ait une autosuffisance énergétique », dit-il.
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