SOCIÉTÉ

MIKALOU : FACE-À-FACE CHOC ENTRE NINON GOUAMBA ET LE PEUPLE

Lun 25 Nov 2024

Dans le cadre des échanges citoyens qu’il a initiés sous le label de « to solola », c’est-à-dire causons, Ninon Gouamba a donné la parole aux populations du quartier 58 bis Mikalou sou le thème, « dans la concorde, construisons notre quartier », le 24 novembre 2024.


Un échange certes franc et direct, mais aussi heurté prenant parfois les allures d’un réquisitoire contre l’organisateur. Le député de la quatrième circonscription de Ouenzé, homme d’affaires, ministre de Dieu mais natif de la circonscription a donné des réponses adaptées, à chaque question, selon qu’elle ait été objective, subjective, provocatrice ou mal intentionnée.


Mikalou à cœur ouvert


Le bal des questions a été ouvert par le chef de bloc et chef de section PCT Kibéliba pour qui, les habitants de la zone basse de la Tsiémé jusqu’à la rue Souo se plaignent, s’alarment, se posent mille et une question parce le député les abandonnés, négligés , délaissés. Les descentes, remises dons aides sociaux économiques les tournois ne se passent qu’à Moukoundo et les zone 2 et 3 de Mikalou mais jamais dans le quartier qui se dit oublié.

Boris Monka, un ex combattant est revenu sur les raisons l’arrêt des bonnes initiatives de Ninon Gouamba qui finançait la formation des jeunes filles et garçons en en coiffure, conduite automobile, en peinture, électricité, mécanique…

Cladin Thank You Ngami est revenu sur l’insécurité dans le quartier et sollicite que le député se rapproche du commissaire central afin d’en débattre et trouver les solutions

Quant à l’assistant sanitaire hôpital Mou kondo, il a demandé ce que Ninon Gouamba attend des jeunes du quartier 58

Atipo, le chef de bloc 3, chef de section de la Force montante congolaise (FMC) quartier 58 et 58 bis qui se proclame d’être un homme du suppléant et qui a l’habitude de s’attaquer à ce dernier sur les réseaux sociaux, a aligné une série de questions dont certaines au relent de réquisitoire contre Ninon Gouamba : le projet de société du député, pourquoi n’a-t-il pas un siège dans chaque quartier, pourquoi néglige-t-il les populations du quartier 58, qu’a-t-il apporté à l’assemblée nationale, pourquoi va-t-il distribuer de l’eau potable à Makélékélé alors que chez lui-même à Mikalou l’eau ne coule pas, qu’a-t-il fait à son suppléant pour que ce dernier ne soit plus présent aux activités…


Ninon Gouamba sans langue de bois


Au partisan autoproclamé du suppléant, Ninon Gouamba a délcaré qu’une poule qui se respecte ne pond jamais ses œufs en public, rejetant le débat de bas étage pour donner la priorité aux questions d’intérêt commun. « Je ne suis pas entré en politique par effraction, le suppléant dont vous parler est avant tout mon cadet…Je l’appelle il ne répond pas. Ni ne réagit à mes messages…Je n’aime pas les conflits ni les problèmes. C’est un cadet, au-delà de la politique. Je l’ai appelé cinq fois, il n’a jamais pris. Et, je ne peux pas annuler l’activité… »

Il a par la suite demandé à Atipo s’il est normal qu’un mandant, membre du même parti que le député, responsable d’une entité de la jeunesse du parti dans le quartier s’attaque au député qu’il peut rencontrer, sur les réseaux sociaux.

À la fin, il rassure pourtant tout le monde : « en réalité avec le suppléant tout va bien. Il aurait surement un problème d’agenda. Nous avons tous constaté son absence ». Sur les relations avec les mandants, il dit, « nous échangeons régulièrement à travers cette initiative pour favoriser le dialogue et l’échange direct entre le député et ses mandants et, j’ai gardé une relation étroite avec mes mandants jusque-là tout se passe bien ».


Prenez votre destin en mains


Si sur son bilan en termes d’interaction avec les mandants Ninon Gouamba affirme qu’il est positif, à mi-parcours, concernant son bilan à l’assemblée nationale, il rappelle le rôle du député et fait savoir que c’est l’assemblée nationale qui a un bilan en termes de vote les lois et de contrôle de l’action du gouvernement

Ninon Gouamba qui a des contacts directs avec les mandants à travers To solola et le mbongui des jeunes outre les descentes parlementaires y voit de la mauvaise foi et affirme, « je ne ferai pas un siège ici ».

Sur les autres sujets tel que la montée, Ninon Gouamba ne s’arrêtera jamais d’interpeller l’exécutif au-delà de ce qu’il a déjà fait et promet d’ne parler directement avec le commandant des forces de police. « Je ne peux pas m’engager à finir l’insécurité. Ce n’est pas de ma compétence ».

Sur la cherté des inscriptions aux examens d’Etat, le député après avoir expliqué la complexité de la procédure d’inscrire une question à l’interpellation du gouvernement, a pris l’engagement de se battre lors des questions orales avec débats qui viendront après le congé, pour que le gouvernement y donne des réponses appropriées.

En réponse au fait qu’il n’organise pas les tournois de football au quartier 58 bis, le député a signifié qu’il ne voudrait pas avoir des cadavres sur son dos, en mettant face à face, des frères ennemis qui se vouent une haine. « Il y a un climat délétère entre les jeunes des quartiers…des bagarres pourraient s’éclater…Je ne pouvais pas associer les es deux jeunesses ennemies. Les services de sécurité avaient sonné l’alarme. Si Mikalou a un terrain on peut organiser un tournoi », a-t-il dit.

Il rappelé qu’il ne faut pas confondre le député et la Fondation Ninon Gouamba qui est libre de faire des dons et de la philanthropie selon son plan d’actions, avec ou sans liens avec sa circonscription électorale.

« J’ai profité de cette occasion pour lancer un message de prise de responsabilité et de conscience à la l’endroit. Qu’ils sont seuls maitres de leur destin, qu’ils doivent se battre pour réussir leur vie », a-t-il dit en résumé.


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