Défenseur acharné, promoteur et protecteur des droits de la femme, le gouvernement a démontré sa force à travers une marche sportive à Brazzaville par l’entremise du ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement.
Il a aussi fait entendre sa voix à travers la ministre Inès Nefer Bertille Ingani, le 24 novembre, prélude à la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes sera célébrée le 25 novembre 2024. Et, le Congo a donné un signal fort la veille de cet événement à travers une marche conduite par la ministre Ines Nefer Bertille Ingani. Une véritable démonstration de l’engagement du Congo quant à la protection, la promotion et la défense des droits de la femme sous l’aspect des violences dont sont victimes, la femme et la jeune fille, est partie du rond-point Case De Gaule jusqu’à la gare, via la Corniche pour s’estomper à la Place de la liberté, de gare centrale de Brazzaville.
Un moyen pour le ministère de mobiliser les femmes et la société congolaise dans son ensemble à la connaissance puis à l’appropriation de cette journée ainsi qu’à la défense de leurs droits.
Accompagnées des hommes et des représentants diplomatiques, les femmes de les marcheuses par la voix du ministre Nefer Ingani ont rappelé que le Congo est doté d’un arsenal juridique interdisant et pénalisant la violence vis-à-vis de la femme et de la fille. A ces êtres fragiles et souvent vulnérables qui devraient bénéficier de la sollicitude universelle, Ines Ingani conseille de ne plus se laisser faire au nom des traditions et de la survivance cultuelle, culturelle et coutumière.
Au contraire les femmes doivent défendre leurs droits en toute circonstance. Elle a également conscientisé ces dernières de ne plus laisser, ni pousser les hommes à les violenter. En guise de conséquences tragiques de cette naïveté, la ministre a rappelé les cas des femmes victimes des violences, entre autres le cas Sephora, la jeune dame qui a été enlevée violentée et lâchement assassinée dans la Sangha ; celle qui a été récemment brûlée au troisième degré à Pointe-Noire par son concubin et qui a succombée.
La ministre a aussi fait savoir qu’on ne devra plus entendre ce genre de situation. En conséquence, elle souhaite que tous les auteurs d’actes discriminatoires à l’égard de la femme soient punis. Ines Ingani encourage toutes femmes à dénoncer sans hésiter ceux qui s’aventureraient sur cette voie.
Rappelons que la journée internationale contre les violences faites aux femmes a été instaurée le 25 novembre 1999, par l’Organisation des nations unies suite à des nombreux articles qui inondaient les journaux sur les violences faite aux femmes.
BRAZZA NET, sans limite