SOCIÉTÉ

DGTT : DES ÉLÈVES À L’ÉCOLE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

22 novembre 2024 par EBDIMIX

Les conducteurs ou automobilistes dont l'âge va de 50 ans et plus sont passés par les auto-écoles et disposent de leurs pièces. Par contre ceux dont l'âge varie entre 18 et 45 ans disposent en majorité des permis de conduire sans passer par les auto-écoles.


Ce qui explique en partie le flot des accidents de circulation sur les voies publiques. Ce constat est de la direction générale des transports terrestres (DGTT) qui s’active pour réduire le taux des accidents de la route au Congo et, c’est pourquoi elle intensifie la sensibilisation sur la sécurité routière.

Vendredi 22 novembre l'équipe de la DGTT conduite par son directeur Atali Mopoya a été face aux élèves venus des lycées de Brazzaville, Pierre Savorgnan De Brazza, Nganga Edouard, Révolution, Thomas Sankara ; question de rappeler à ces derniers les risques encourus par les automobilistes qui prennent la route sans formation et diplômes.

Le directeur général qui entend corriger l'imperfection à l'avenir voudrait, à travers cette sensibilisation, faire des jeunes, des conducteurs exclusifs. A ces échanges maqués par un jeu de question-réponse, les lycéens ont été édifiés sur les mauvaises pratiques de l'apprentissage de conduite, les bonnes pratiques de l'apprentissage de la conduite, les âges requis à la formation selon les catégories de permis de conduire, les conditions de formation et les contenus de la formation.

Exposant à cette occasion sur les causes et conséquences des accidents de la route, Gabriel Oamni Mouvalou, consultant à la DGTT a insisté sur entre autres causes, la méconnaissance de la signalisation, l'inobservation des règles de dépassement, la distraction, l'imprudence, les somnolences, l’alcool et les stupéfiants pour lesquels l'homme est le premier facteur qui intervient dans les accidents de circulation, outre les pannes techniques et l'état des routes qui manquent les panneaux de signalisations.

Il a énuméré comme conséquences, des accidents de circulation, les pertes en vies humaines, mutilations et la perte de matériel. La garantie de la sécurité routière demeure la formation au code de la route et à la manœuvre du véhicule car conduire nécessite d'abord l'apprentissage de la pédagogie. Cette rencontre qui a été l'occasion de rappeler aux jeunes les règles de la conduite a permis au chef de service informatique à la DGTT de rappeler l'importance du code de la route, la responsabilité et la moralité du futur conducteur. Pour Rovil Mboko, le futur conducteur doit avoir un comportement responsable et une bonne moralité car le véhicule ou autre moyen roulant ne doit pas être considéré comme un jouet.

La connaissance des contraintes de la conduite routière est une nécessité. Apprendre le code de la route est un impératif et la sécurité routière intéresse tous ceux qui empruntent la voie publique. Tout usager de la route est sensé connaître la sécurité routière.

Le directeur général demande à ceux qui désirent conduire à s'inscrire à l'autoécole et à éviter les formations de la conduite sur le tas avant de les inviter à un sens de responsabilité. « L’avenir de la sécurité routière est entre vos mains. Prendre le volant sans se former est un danger public ».

La formation à la conduite automobile pour la sécurité routière enseigne aux conducteurs à adopter des comportements de sobriété, et de prudence au volant.

Notons que cette sensibilisation intervient après celle des conducteurs des taxi-motos, ayant permis à la DGTT de décortiquer et de vulgariser le décret officialisant le secteur des taxis motos.