Honoré Mouanda succède à Borel Okandza à la tête de la fédération de la Force montante congolaise (FMC) de Brazzaville, tandis que Dorel Eyobélé lui, devient le secrétaire à l’organisation et à la mobilisation (SOM).
Le suspense est enfin terminé. La Force montante congolaise a dorénavant une nouvelle équipe dirigeante. Honoré Mouanda est le nom du nouveau secrétaire fédéral de l’organisation juvénile du Parti congolais du travail dans la capitale. L’élection des 11 membres de ce nouveau bureau a eu lieu Samedi 13 Avril au cours de l’assemblée générale élective, présidée par le Secrétaire permanent Vadim Osdet Mvouba, en présence de Marien Mobondzo Edzonga, secrétaire permanent, chargé des questions de jeunesse du Parti congolais du travail. Il remplace à ce poste Borel Okandza qui a tenu la fédération pendant une décennie. L’assemblée générale élective qui a réuni plus de 690 militants, met fin à la campagne de structuration et de restructuration des bureaux de comités et sections qui a doté « tous les arrondissements de Brazzaville des équipes pour une nouvelle mobilisation pour les nouvelles batailles politiques avenir ». Le nouvel animateur de la FMC Brazzaville entend travailler en symbiose avec tous, afin de donner un sang nouveau à la FMC.
Elu secrétaire chargé de l’organisation et de la mobilisation, Dorel Eyobélé est ému du choix porté sur sa personne et mesure l’ampleur du sacerdoce : « Nous exprimons notre gratitude au Président Denis Sassou N’Guesso. Nous remercions très sincèrement le Secrétaire général du PCT Pierre Moussa pour avoir permis l’expression démocratique au sein de la FMC. Nous ne cesserons jamais de nous enrichir de leur encadrement et de leur expérience qui demeurent indispensables pour notre instrument de lutte qui est la Force Montante Congolaise ». Candidat, lui aussi comme tant d’autres membres dont Grâce Patcheli, Jacorcel Obabaka, Anderson Opita… au poste de secrétaire fédéral, Dorel Eyobélé s’incline devant l’expression démocratique et appelle à se mettre illico, presto au travail pour davantage de résultats. « Au sein du parti, il y a eu l’expression démocratique, les candidats se sont exprimés et le consensus est dégagé. Nous nous inclinons devant le choix du parti car nous avions nourri nos ambitions et à l’heure actuelle nous devons nous mettre en champs de bataille pour travailler pour la même cause de notre organisation pour accompagner le Président Denis Sassou N’Guesso, pour des victoires plus éclatantes et plus écrasantes ».
Exhortant les membres élus, Vadim Mvouba demande à ces nouveaux tenants des organes intermédiaires et de base, de consolider les acquis car pour lui, « la FMC doit devenir une véritable force juvénile au service d'une paix durable et devenir une force de mobilisation, une force d'encadrement, une force d'organisation afin de gagner toutes les batailles électorales ». Il appelle la jeunesse du parti à la cohésion et à plus d'endurance, à placer l'intérêt général au cœur de toutes les décisions ; le projet commun pour le Congo demeurant, « l'édification d'un Congo socialement juste et économiquement stable ». Dans l'exercice de leurs fonctions politiques Vadim Mvouba appelle enfin, ces derniers à la discipline. Il veut d'une organisation plus forte et plus résistante. Sur son invitation, les membres de la FMC doivent barrer la route aux débats stériles.
Clôturant ces travaux, Marien Mobondzo Endzonga a félicité les élus à différents niveaux pour animer les différents comités, sections et secrétariats des comités de cet organe juvénile du parti. Il les invités à animer ces instances avec beaucoup de brio. Car, il appartient à « la jeunesse de Brazzaville d'imprimer un bon rythme », avant d'annoncer la formation à l'avenir, de cette jeunesse du PCT. Le secrétaire permanent du PCT à la jeunesse appelle les jeunes à plus de responsabilités et à l'esprit de créativité.
Notons que la FMC a été créée il y a 10 ans et compte à ce jour 416 sections. L'assemblée générale du 13 avril n'a pas engendré que gaité, mais à lire aussi la tristesse sur certains visages qui ambitionnaient mais en vain la tête de cet organe.