
La prévention et le traitement de la délinquance juvénile au Congo ne sera plus une charge exclusive du Haut-commissariat à la justice restaurative qu’administre Adolph Mbou Maba. Il bénéficiera dorénavant de l’apport de l’Agence française de développement (AFD).
C’est ce qu’il faut retenir de la rencontre entre le Haut-commissaire à la justice restaurative, à la prévention et au traitement de la délinquance juvénile, Adolph Mbou Maba et le Directeur de l’AFD, Maurizio Cascioli, le 15 février à Brazzaville.
Cette rencontre aura été capitale pour l’AFD selon son Directeur, en ce sens qu’elle lui a ouvert un peu plus la compréhension de la complexité du sujet. « Nous avons eu l’occasion de passer en revue les activités que l’AFD finance au Congo qui pourraient, en quelque sorte, contribuer au traitement de cette problématique à la fois dans l’action sociale, l’emploi, la formation…Nous allons faire circuler l’information à d’autres partenaires pour qu’ils identifient les aspects sous lesquels ils peuvent apporter leur appui », a déclaré Maurizio Cascioli au sortir de l’audience.
En fait, Adolph Mbou Maba a fait part du mandat et des objectifs du Haut-commissariat à la justice restaurative, à la prévention et au traitement de la délinquance juvénile à l’AFD qui est destinataire de la stratégie nationale en la matière.A cet effet, l’Agence estime que « la jeunesse a ses besoins » et a compris qu’il y a un rôle important que l’Etat souhaite donner à la société civile pour permettre à ces jeunes de pouvoir être forme sur le territoire.
C’est pourquoi, l’AFD qui accompagne le gouvernement dans différents secteurs, qui a aussi priorités de nombreuse et qui est soumises aux contraintes financières prévoit « qu’on puisse échanger de la formation » qui, parfois « circule mal », qu’il faut bien connaitre les dispositifs qui existent et les dispositifs d’appui de la société civile. « On commencera par cet échange qui nous permettra de mieux cibler notre collaboration », promet Maurizio Cascioli.