L’accord pour la construction de ce chemin de fer dans la Sangha qui sera long de 149 kilomètres entre Nabeba-Mbalam-Avima-Badondo, remonte au 6 décembre à Brazzaville. Paraphé par les différentes autorités techniques congtolaises et camerounaises, cet accord consiste en un contrat en Built-Oparate-Transfert (BOT) qui intègre le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la ligne attendue.
La République du Congo représentée par Pierre Oba, ministre d’Etat, ministre des industries minières et de la géologie et Honoré Sayi, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande ; le Cameroun représenté entre autres par par Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, ministre des transports et le professeur Pr. Fuh Calistus Gentry, ministre des mines, de l’industrie et du développement technologique et le Consortium d’entreprises conduites par Bestway finance Ltd représenté Alexandre Mbiam son directeur général et Cédric Kethcanga Ngako son directeur administratif et financier ont paraphé « le contrat de partenariat en mode Partenariat public-privé, dans la perspective du démarrage de la construction des infrastructures ferroviaires et portuaires desquelles dépendent le développement et l’exploitation des gisements de minerai de fer d’Avima, Badondo et Nabeba au Congo, et Mbalam au Cameroun.
Les parties s’accordent qu’il s’agit « des composantes majeures du mégaprojet minier transfrontalier entre ces deux Etats porté par le Consortium d’entreprises chinoises conduites par Bestway Finance Ltd ». Cet accord est inhérent au financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la ligne de chemin de fer Nabeba-Mbalam-Avima-Badondo, prélude à l’opérationnalisation de ce projet intégrateur. Une fois exécuté, cet accord permettra au Congo et au Cameroun de bénéficier d’infrastructures appropriées pour l’évacuation de la production du minerai de fer des mines de Nabeba, Avima, Badondo au nord du Congo, et de Mbalam à l’est du Cameroun.
Pour les autorités congolaises cette belle initiative s’inscrit dans l’esprit d´impulser un développement commun et harmonieux sous tendu aussi par une convention du 25 février 2022, relative àla construction du chemin de fer long de 510 km qui relier les mines de Nabeba, Avima, Badondo au Congo au Port de Kribi où sera construit un port minéralier.
Aussi la construction du tronçon du chemin de fer du Congo à la frontière du Cameroun, consolide-t-elle davantage la coopération harmonieuse Congo-Cameroun et favorise la réalisation des infrastructures attenantes.
Si rien ne change, la construction de la voie ferrée, du terminal minéralier ainsi que d’autres infrastructures connexes pourrait démarrer l’année prochaine, pour 1,3 milliard de dollars mobilisés en totalité par le Consortium, pour une durée prévisionnelle de 36 mois, « dont une période de complétion d’études additionnelles de 06 mois nécessaires à la réalisation du programme d’investissements de démarrage ».